Saint-Valentin ou Sans-Val?

C’est la Saint-Val, je ne t’apprends rien. Entre les « c’est trop commercial », et les « avec moi, c’est la Saint-Valentin tous les jours », quid des célibataires? Des amours nazes sans grand avenir? Des amours naissants? De ceux dont on ne parle pas?

Avec Zoé de la team rédac, on a voulu partager nos visions de la Saint-Val, puis je vous ai demandé la vôtre. Sans-val, commerciale ou amoureuse de l’amour, il y en a pour tout le monde et finalement c’est ça le love non ?

Sara ou la Sans-Val

C’est une Sans-Val pour moi. Une de plus (sans air dramatique). En fait je n’ai fêté la Saint-Val qu’une seule fois et je n’en ai pas un souvenir mémorable. Une soirée comme une autre, teintée de la gêne de « qui a prévu un cadeau pour l’autre », de la pression de devoir passer une soirée romantique et finalement de la déception de vivre une soirée banale. Mon avis sur la Saint-Val n’est pas très clair en réalité. J’ai eu mon époque « c’est commercial » (lisez « j’ai la haine de la passer seule quand toute mes copines ont un mec »). Aujourd’hui, même si c’est une Sans-Val pour moi, j’imagine que dans un couple, avec la routine et le quotidien qui s’installent, c’est pas de refus d’avoir une journée pour se rappeler et « s’obliger » à prendre le temps de fêter l’amour, le couple, la vie à deux. Dans la même idée que Noël nous « force » à se retrouver en famille, on râle tous au départ, puis le bonheur de se retrouver l’emporte vite!

Zoé ou l’amour de soi

Mon avis sur la Saint Valentin a beaucoup évolué avec le temps. Au début, je trouvais cette fête adorable, la célébration de ce que je préfère: l’amour. Et puis, au fur et à mesure, j’ai compris que c’était plus controversé que ça. La Saint-Valentin, c’est une fête qui a été créée aux États-Unis. Et comme toute fête américaine qui se respecte, elle est à mes yeux davantage une célébration de la consommation que de l’amour. Et surtout, venant des Américains, personne n’est étonné de voir que ce que l’on prétend célébrer, c’est principalement les relations hétérosexuelles. On ne parle que très rarement des relations homosexuelles, bi, non genrées, transgenre. On ne parle jamais des amours qui ne mènent nulle part ou des relations passionnelles qui sont devenues platoniques. Alors que tout ça, c’est aussi de l’amour. On n’est pas obligé d’être en couple avec un homme depuis six ans et de vouloir des enfants pour célébrer la Saint-Valentin. On peut choisir de passer des moments de qualité plutôt que de s’offrir le nouvel iPhone. Et puis surtout, si on décide de célébrer l’amour, on devrait aussi célébrer l’amour de soi : prendre un bon bain chaud, se faire plaisir, s’emmener au resto ou au ciné. Parce que ce qui compte le plus, c’est de s’aimer soi-même. 

Votre Saint-Val

« Fête que j’ai détesté, qui incarnait mes plus grosses jalousies et déprimes quand j’étais célib »

« Toujours une bonne excuse pour se faire une sortie de plus en amoureux »

« Les petites attentions du quotidien comptent plus »

« Commercial et surfait »

« Une action commerciale »

« Saint-Val de moi à moi, même en couple! »

« Fête commerciale qui, même quand t’es pas pour, t’es déçue de ne rien recevoir de ton mec »

Au final, la Saint-Val, c’est une nouvelle façon de créer du besoin et une attente. C’est une image commerciale de l’amour, qui doit être prouvé par la consommation. Ça, ce serait une analyse très pragmatique, et en ce 14 février, j’avoue me laisser emporter par le romantisme de la journée. Alors en couple ou pas, amoureuse de l’amour naze ou pas, fête l’amour, le love, de toi ou de n’importe qui d’autre.

Rendez-vous mardi prochain, 8h ❤️

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